Soirée d'été

« (...) tout s'achève, même les plus belles journées d'été. Seule consolation, elles peuvent tirer leur révérence en élégance surtout quand Dina Melnikova prend sa belle plume et la trempe dans l'encre de Chine pour nous la raconter. Épuré, japonisant et poétique, son premier album annonce en délicatesse la fin d'une saison...  » – Et si l'on privilégiait la campagne à la mer ? Laurence Bertels, La Libre Belgique

Ces images à la fois précises et ouvertes à l’imaginaire, captent l’attention, interrogent et imposent un rythme à la prose poétique qui les accompagne. Des mots qui parlent non seulement de silence, d’immobilité et de chaleur, mais aussi de frémissement, de bruissement… et d’un lièvre mangeur de carottes.  – Maggy Rayet pour le site littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Texte et illustration s’enlacent, parfois se suivent, parfois se séparent et dans l’incertitude, la lecture suit ces mouvements, tour à tour complémentaire ou autonome. Un album riche d’hésitations, d’émotions tranquilles et troubles et une image dominante de volutes, de pensées en suspension, à saisir et prolonger... –  Danielle Bertrand pour le site Ricochet de l'Institut suisse Jeunesse et Médias

(...) ces sensations nous conduisent dans une délicate exploration de la forêt et de l'enfance. Dans l'observation d'un lieu souvent craint alors que tellement vivant et au creux de la relation tendre entre la narratrice et sa grand-mère. – L'album jeunesse des soirées d'été, Lucie Cauwe sur le blog LU cie & co

Livre jeunesse ou livre d’art ? Certaines publications sont à la frontière des genres et c’est ce qui fait leur charme. – Michel Torrekens, Le Ligueur

Pointillés, traits, touches, l’œuvre dessinée se rapproche de la gravure, apportant au texte l’idée d’un creusement de traces dans le corps de la matière. Or, garder trace est au cœur de ce récit de l’éphémère temporalité d’un moment. Grâce aux dessins à l’encre de chine à la plume et au pinceau, la narratrice rend présente les sensations de la nature qui l’entoure. Ici, le travail plastique n’illustre pas, il se fond dans la voix narrative. – Dans la délicatesse de la trace, Philippe Geneste sur le blog Lisez jeunesse

Merveilleux récit de sens enchâssés, Soirée d’été propose de dilater le temps : expérience d’une seconde dans laquelle se logent l’espace et le temps, et avec eux le vivant et le souvenir. – Matthieu Freyheit pour Lit&Je

Les traits noirs sur fond blanc suggèrent des images, des musiques, des parfums de biscuits et des goûts d’antan qui rappellent les petites madeleines si célèbres de Proust. – avis de Monique Malfait-Dohet, Lu et partagé

Des sensations, des émotions, à fleur de page, dans une économie de moyens : et l'imaginaire fait le reste ! 
Dans un judicieux aller-retour, l'autrice emmène son lecteur dans cette nature pleine de vie et de mystères. – Méli-mélo de livres

Ainsi, beaucoup de délicatesse et de sensibilité éclosent de cet album qui se présente comme un carnet d’artiste, à la couverture souple à rabats et à la reliure Singer noire. Un album qui convoque nos propres souvenirs d’enfance à la lueur du soleil qui s’éteint sous la chaleur d'un soir d’été. Savourer l’instant, l’inscrire au présent pour se le remémorer dans le futur. – @des_images_pour_etre_sage

Un livre que j’ai plaisir à découvrir et qui aborde les thèmes des relations entre enfant et adulte, les souvenirs, la nature, l’imaginaire et la patience. 
Un rapport texte-images entre complémentarité et discours autonome, qui joue avec nos perceptions et laisse une place à l’imaginaire. – @little__squaw